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La vie, les hauts, les bas et une liste.


Être mère, c'est difficile. Je l'ai déjà dit et je le redis encore, c'est à la fois magnifique et terrifiant. L'aventure d'une vie. Parfois, j'ai l'impression d'être dans des montagnes russes extrêmes, sans jamais pouvoir débarquer ou arrêter de me faire brasser d'un bord et de l'autre. Dimanche soir, après une fin de semaine un peu éprouvante avec les enfants, je me suis couchée et j'ai fait une liste (dans ma tête) des petites choses qui m'aident quand je me sens dépassée, que ce soit avec les enfants, au travail ou dans la vie en général (je sais pas vous, mais ça m'arrive quand même souvent). Tsé, des p'tits trucs, parfois simples, parfois superficiels, qui remontent le moral. Des pensées qui font du bien, des conseils qu'on garde toujours en tête. Ma liste est un peu, disons, hétéroclite, mais je la partage...

-Le vin (j'niaise...)

-Me concentrer sur être la meilleure mère/femme/personne que je suis capable d'être et non pas sur la mère/femme/personne que je pense que tout le monde est sauf moi. Ça l'air gnagna, mais ça l'est pas. Pour vrai, je sais qu'on se compare toutes plus ou moins entre nous et je n'échappe pas à la règle. J'ai souvent l'impression que tout le monde y arrive sauf moi. Je me suis rendue compte avec le temps qu'en me tapant sur la tête et en visant la perfection, non seulement je ne me rends pas service, mais en plus, ça me paralyse et ça m'empêche d'avancer.

-Garder en tête cette phrase que ma grand-mère me disait toujours pendant nos p'tites scéances de placotage au téléphone avec les enfants qui hurlaient en background (je la résume en bon français): ''Au moins, s'ils grouillent, c'est parce qu'il sont en santé et vivant. C'est mieux ça que d'être malade. Profites-en!''

- Prendre du temps pour moi. Ah! Un classique! Tout le monde le dit, du spécialiste de la famille à la blogueuse du dimanche (genre moi). Mais qu'elle mère le fait assez souvent? Très peu. Desfois, juste sortir de la maison, lire un peu, dessiner, regarder des magazines ou m'enfermer 5 minutes dans la salle de bains en espérant ne pas être repérée me permet de respirer un peu et me remets les idées en place.

- Rire. Sans blague, je suis la reine de l'autodérision et ça me sauve. Au nombre de gaffes que je fais dans une semaine, si je n'étais pas capable de rire de moi-même, je passerais ma vie à brailler. Ne pas trop se prendre au sérieux, c'est la meilleure thérapie pour ne pas sombrer, ces soirs où je me couche en me disant que c'est pas avec mes accomplissements de la journée que j'aurais pu gagner le prix Nobel de la mère de l'année.

Quand vraiment je n'y arrive pas, que tout me semble perdu, que rien ne me déride, l'arme ultime se trouve sur Internet. C'est comme le remède de dernier recours, le plaisir coupable qui me fait pleurer de rire. J'ai nommé: les sites avec des collections de ''autocorrect fails''. Pour vrai, c'est hilarant. Je ne sais pas s'il y en a en français, mais ceux en anglais sont des bijoux.

- Placoter. Avec des amis, des collègues, de la famille. Au téléphone, en personne, par textos. Peu importe. Juste évacuer, ventiler, savoir que quelqu'un est à l'autre bout. Chaque jour, ma soeur, ma meilleure amie et moi, on s'envoit des dizaines de messages textes en commun sur le déroulement de notre journée. 98% du temps, c'est futile, mais juste le fait d'écrire en sachant qu'éventuellement quelqu'un va le lire, ça aide à désamorcer le stress des 345 minis-drames qu'on gère chaque jour.

- Chanter. De préférence dans la voiture. Du Justin Bieber. En allant chercher les enfants à l'école, les fenêtres baissées (je l'ai pas encore fait, il fait trop froid, mais c'est en banque pour les beaux jours). Apparemment, il est vraiment pas cool Justin. Je sais pas, moi je le suis sur Instagram et quand je vois ses abdos, je lui trouve toutes sortes de qualificatifs merveilleux, mais bref.

Les yeux dans les airs, les visages de ''tu m'fais honte''. Peut-être qu'ils ne parleront plus pour un ptit bout. Onnn. Pas grave, ensuite vous aurez une raison pour en remettre et chanter à tue-tête: ''Is it too late now to say sorry?''.

-Prendre du temps entres adultes. Souper au resto. Se coller sur le divan. Faire la fête entres amis. Partir au Mexique. Peu importe. Une seule règle: PAS D'ENFANTS.

-Passer du temps avec les enfants (ok, ça l'air de contredire l'élément précédent de cette liste, mais en vrai, ils sont inter-reliés). Je parle ici de temps à ne rien faire. Où à faire des trucs improvisés. Pas dans l'horaire. Juste relaxer, cuisiner, s'étendre sur le divan et placoter. Plus facile à dire qu'à faire avec les horaires de fous, le sport, le travail, etc. On vit à une époque où les enfants sont toujours hyperstimulés et on a l'impression qu'il faut toujours leur en donner, les encadrer. Mais eux, tout comme nous, on besoin de relaxer. J'essaye de le faire de plus en plus et j'ai remarqué que c'est dans ces moments que j'en apprends le plus sur ce qui se passe dans leur petite vie. Leur intérêt du moment, leurs soucis, leurs joies, C'est en les écoutant parler tranquillement que je me rends compte à quel point ils grandissent, à quel point ils sont choux et que je me trouve chanceuse d'être leur maman. Ça remet les choses en perspective. Ça fait du bien.

Et vous? Qu'est-ce qui vous garde la tête hors de l'eau? Qui vous remonte le moral au quotidien? Qui vous permet de garder le sourire?

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